+ CONTEXTE
Aspiration
Dans l’Est de Montréal, l’accès à une saine alimentation et la présence de déserts alimentaires ont été identifiés comme des enjeux majeurs. Au fil du temps, plusieurs initiatives alimentaires ont été mises en place dans certains quartiers, sans toutefois répondre aux besoins de tout le territoire.
Rupture
L’organisation de rencontres entre les nombreux acteurs locaux a permis de développer un « Réseau alimentaire de l’Est », une concertation supralocale qui a pour objectif de répondre aux besoins du territoire de façon optimale.
+ PROCESSUS
ACTEURS ET PARTENAIRES
La réponse à la problématique a été collective, puisque non seulement les citoyens ont été impliqués dès l’analyse préliminaire, mais aussi parce que l’ensemble des partenaires du milieu ont été mobilisés. Avec la CDC, le CIUSSS et les organismes communautaires en alimentation et développement social s’ajoutent les institutions en éducation et entreprises privées.
VISION PARTAGÉE
Le développement d’une vision supralocale par les acteurs et les partenaires locaux a été nécessaire afin de bonifier les solutions identifiées. De plus, la richesse des données issues des analyses du Laboratoire de promotion de la santé a été essentielle à ce titre.
+ IMPACTS ET CHANGEMENTS
RAYONNEMENT
Le Réseau alimentaire, qui se déploie à une échelle locale, facilite la mise en œuvre d’une véritable économie circulaire, adaptée aux besoins de ses communautés. Il permet aussi de diversifier l’offre disponible, de lutter contre le gaspillage alimentaire et de soutenir la création de nouveaux projets. Au final, le Réseau rejoint 10 quartiers, 527 085 citoyens, 33 partenaires et développe actuellement 8 projets.
CHANGEMENTS DES PRATIQUES
La concertation des acteurs a amené chacun d’eux à modifier ses pratiques et ses propres actions en tenant compte de la réalité supralocale. Le modèle mis en place a nécessairement des impacts sur les pouvoirs publics, puisque ces derniers reconnaissent l’importance de l’action du Réseau.
