un
réseau fort
de ses
communautés

Mémoire lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale 

Entre responsabilité publique et prise en charge collective : un équilibre à atteindre pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale

Le réseau des CDC considère que le gouvernement du Québec a un rôle de premier plan à jouer dans la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale par des mesures structurantes qui ont un réel impact sur les conditions de vie des personnes. La prise en charge collective ne peut, à elle seule, avoir un impact significatif et durable sur les causes de la pauvreté et de l’exclusion sociale.

 

Le réseau des CDC croit que le développement social est un moyen de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale sur les territoires, pour peu que la finalité de l’action collective concertée soit l’amélioration des conditions de vie des individus en tenant compte des réalités particulières des plus vulnérables.

 

La TNCDC peut alimenter la réflexion du gouvernement par des recommandations qui répondent à la problématique en prenant racine dans l’expertise du réseau en termes de développement local et d’action communautaire autonome. Nous souhaitons également mettre en lumière des recommandations qui ont particulièrement trouvé consensus au sein des CDC. Dans le cadre de la Consultation publique pour le plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, nous saisissons l’occasion de les présenter plus en détail.

 

Mémoire prébudgetaire

UNE ANNÉE CHARNIÈRE POUR LA LUTTE À LA PAUVRETÉ ET L’EXCLUSION SOCIALE

Le 13 décembre dernier marquait le 20e anniversaire de l’adoption à l’unanimité de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Un des acquis de cette loi est de doter le Québec de plans d’action intersectoriels gouvernementaux pour permettre une action directe sur les causes de la pauvreté au Québec et sur les moyens d’y faire face collectivement. Or, le 3e plan de lutte à la pauvreté, le « Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale » vient à échéance au 31 mars 2023.

Ainsi, l’année 2023-2024 sera une année charnière pour renouveler l’engagement du gouvernement du Québec envers la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Cela est d’autant plus vrai que les personnes en situation de vulnérabilité sont de plus en plus nombreuses et que les enjeux sociaux se sont complexifiés dans la dernière année. Le contexte inflationniste et la pression qui en résulte sur le coût de la vie empêchent de plus en plus de ménages de répondre à leurs besoins de base : se nourrir, se loger, se déplacer. Il est d’ailleurs difficile pour les populations vulnérables d’avoir accès aux services dont ils ont besoin. Les groupes communautaires peinent à répondre à la demande grandissante alors que les organisations elles-mêmes, incapables de demeurer attractives sur le marché du travail, font face à la rareté de la main-d’oeuvre.

En somme, la TNCDC souhaite adresser au ministère des Finances l’importance de s’attaquer aux enjeux de lutte à la pauvreté en soutenant financièrement des mesures structurantes pour répondre aux besoins urgents des populations les plus vulnérables.

Mémoire prébudgetaire

UNE ANNÉE CHARNIÈRE POUR LA LUTTE À LA PAUVRETÉ ET L’EXCLUSION SOCIALE

Le 13 décembre dernier marquait le 20e anniversaire de l’adoption à l’unanimité de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Un des acquis de cette loi est de doter le Québec de plans d’action intersectoriels gouvernementaux pour permettre une action directe sur les causes de la pauvreté au Québec et sur les moyens d’y faire face collectivement. Or, le 3e plan de lutte à la pauvreté, le « Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale » vient à échéance au 31 mars 2023.

Ainsi, l’année 2023-2024 sera une année charnière pour renouveler l’engagement du gouvernement du Québec envers la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Cela est d’autant plus vrai que les personnes en situation de vulnérabilité sont de plus en plus nombreuses et que les enjeux sociaux se sont complexifiés dans la dernière année. Le contexte inflationniste et la pression qui en résulte sur le coût de la vie empêchent de plus en plus de ménages de répondre à leurs besoins de base : se nourrir, se loger, se déplacer. Il est d’ailleurs difficile pour les populations vulnérables d’avoir accès aux services dont ils ont besoin. Les groupes communautaires peinent à répondre à la demande grandissante alors que les organisations elles-mêmes, incapables de demeurer attractives sur le marché du travail, font face à la rareté de la main-d’oeuvre.

En somme, la TNCDC souhaite adresser au ministère des Finances l’importance de s’attaquer aux enjeux de lutte à la pauvreté en soutenant financièrement des mesures structurantes pour répondre aux besoins urgents des populations les plus vulnérables.

Pour une représentativité effective

En étant au cœur des milieux de vie partout au Québec, les organismes communautaires autonomes et leurs CDC ont une vision concrète et une lecture juste des populations les plus vulnérables. Les CDC sont ainsi aux premières loges des dynamiques territoriales de concertation et de mobilisation pour la prise en compte des besoins des communautés. Si un changement de délimitation des circonscriptions peut avoir l’air anodin à première vue, il peut, à certains endroits, venir fragiliser la démocratie, par exemple en restreignant la participation citoyenne ou en  limitant l’accès à des services de proximité et peut ainsi créer de réels problèmes notamment au niveau du sentiment d’appartenance à une communauté.

MÉmoire prébudgétaire 2022-2023

Pour réaliser pleinement sa mission, le réseau des CDC nécessite, dès 2022-2023, un financement additionnel de 8,7 millions $.

Un tel montant permettrait aux CDC de rattraper le manque à gagner des 20 dernières années, de bonifier leurs d’interventions dans les communautés et de répondre à la hausse des besoins.

Cette reconnaissance financière vise à :

+ Permettre aux CDC de réaliser leur travail en fonction des dix volets d’intervention ;

+ Assurer la participation des CDC dans leur territoire d’appartenance ;

+ Favoriser un développement harmonieux des communautés.


Énoncé de vision collective et positionnement du réseau sur la question de l’innovation sociale

L’innovation sociale est une notion à la mode ces temps-ci, qui a tendance à être restreinte à l’impact social d’initiatives économiques ou technologiques, incarnées par des entrepreneurs sociaux charismatiques.

Dès lors, l’aspect transformationnel de l’innovation sociale semble être évacué du discours public et des acteurs incontournables de l’innovation sociale, que sont les mouvements sociaux et l’action communautaire autonome, en général, sont trop souvent absents du débat.

À travers cet énoncé de positionnement, le réseau des CDC a souhaité se réapproprier ce concept pour démontrer que l’innovation sociale, dans une perspective de transformation sociale, est naturellement communautaire.

En explicitant l’aspiration sociale qui anime les initiatives mises en place par les acteurs communautaires, en détaillant les processus collectifs déployés pour y parvenir et en mettant de l’avant les changements sociaux auxquelles ces initiatives participent, la TNCDC veut faire la démonstration que l’innovation sociale est inscrite dans l’ADN de l’action communautaire autonome.